Code de déontologie
Déontologie
En quoi consiste le code de déontologie ?
Le code de déontologie du psychopraticien définit les principes éthiques, les responsabilités professionnelles et les règles de conduite que tout psychopraticien doit respecter dans sa pratique. Il vise à protéger les patients et à garantir un cadre de travail sûr, respectueux et professionnel.
En tant que Psychopraticien, je m’engage à respecter les principes déontologiques suivants, garants d’un accompagnement éthique, bienveillant et professionnel.
1. Respect de la personne
Je m’engage à respecter la dignité, la liberté et l’intégrité de chaque personne reçue en consultation, sans aucune discrimination liée à l’âge, au genre, à l’orientation sexuelle, aux origines ou aux convictions personnelles.
2. Confidentialité
Tout ce qui est partagé en séance reste strictement confidentiel. Le secret professionnel est un fondement essentiel de la relation thérapeutique, et je m’y conforme pleinement, sauf en cas de danger grave et imminent pour la personne ou pour autrui.
3. Compétence et formation
Je n’interviens que dans le cadre de mes compétences. Je m’engage à actualiser régulièrement mes connaissances. Je suis moi-même engagé dans une démarche de travail personnel et je suis supervisé dans ma pratique.
4. Relation thérapeutique
La relation entre le thérapeute et le client est fondée sur la confiance, l’écoute bienveillante, le non-jugement et le respect mutuel. Toute forme d’abus, de manipulation ou de relation duale est proscrite.
5. Indépendance et intégrité
Je garantis mon indépendance de tout courant idéologique, politique ou religieux. Je n’impose jamais mes opinions et je respecte les croyances de chacun. Mon objectif est d’accompagner la personne dans son cheminement personnel, en toute neutralité.
6. Cadre de la pratique
Dès le début de l’accompagnement, je précise le cadre thérapeutique (nombre de séances, durée, fréquence, honoraires). Toute modification est discutée ensemble dans un esprit de transparence.
7. Orientation si besoin
Si la problématique exprimée dépasse mon champ de compétence, je peux orienter la personne vers un autre professionnel (psychologue, psychiatre, médecin…). —
🔒 Ce code de déontologie vise à offrir un cadre sécurisant et professionnel, dans le respect des valeurs humaines et éthiques essentielles à toute relation d’aide.
FAQ
Le champ d’application d’un psychopraticien dépend en grande partie de sa formation, de son orientation thérapeutique (gestalt, PNL, analyse transactionnelle, etc.) et du cadre légal du pays dans lequel il exerce.
Voici une vue d’ensemble du rôle, des limites et des domaines d’intervention du psychopraticien, notamment en France (où ce titre n’est pas protégé par l’État, contrairement à celui de psychologue ou psychiatre).
Ce qu’un psychopraticien peut faire :
1. Accompagnement psychologique :
Soutien émotionnel lors de périodes difficiles (deuil, séparation, stress, burn-out, mal-être général)
Aide au développement personnel
Gestion des émotions (anxiété, colère, tristesse)
Renforcement de l’estime de soi et de la confiance en soi
2. Thérapies brèves ou de soutien :
Thérapie individuelle
Thérapie de couple
Thérapie familiale
Thérapies orientées solutions, gestalt, hypnose, PNL, etc.
3. Prévention
Prévention des troubles psychosomatiques
Aide à l’identification de schémas répétitifs
En clair, un psychopraticien est un accompagnant thérapeutique qui peut vous aider à aller mieux, comprendre vos émotions et améliorer votre bien-être psychologique. Il n’intervient pas sur les troubles psychiatriques lourds et ne remplace pas un psychologue clinicien ou un psychiatre dans les cas médicaux.
Ce qu’un psychopraticien ne peut pas faire :
1. Pas de diagnostic médical
Il ne peut pas poser de diagnostic psychiatrique ou psychologique
Il ne peut pas traiter des troubles mentaux graves (schizophrénie, troubles bipolaires, psychoses, etc.)
2. Pas de prescription
Il n’est pas médecin, donc ne peut prescrire aucun médicament
3. Pas d’acte médical remboursé par la Sécurité Sociale
Ses consultations ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale, en revanche de plus en plus de mutuelles peuvent les couvrir partiellement dans le cadre du bien-être.
Limites et précautions :
Le psychopraticien doit orienter vers un psychologue ou psychiatre si une pathologie lourde est suspectée;
Il doit respecter un code de déontologie, même s’il n’est pas officiellement encadré.
Un Psychopraticien n’a pas d’obligation légale de suivi psychologique personnel, mais dans la pratique professionnelle sérieuse, un suivi personnel régulier est fortement recommandé, voire considéré comme indispensable par les fédérations professionnelles.
Voici les détails :
Recommandations professionnelles
1. Suivi personnel :
Un psychopraticien est encouragé à avoir lui-même suivi une thérapie personnelle approfondie, avant et pendant sa pratique. Cela permet de : Mieux connaître ses propres blocages et projections
Mieux accueillir la parole de l’autre sans interférences personnelles
Travailler dans une posture thérapeutique saine
🔍 Exemple : Dans certaines écoles de gestalt, d’analyse transactionnelle ou de psychothérapie humaniste, un nombre minimum d’heures de thérapie personnelle est exigé pour être certifié.
2. Supervision obligatoire :
Une supervision régulière par un professionnel expérimenté (généralement un autre thérapeute) est fortement recommandée, voire exigée par certaines fédérations.
Elle permet de :
Garantir l’éthique
Maintenir la qualité de l’accompagnement
Prendre du recul sur les cas difficiles
Pas de cadre légal strict
Aucune obligation légale de suivi psychologique ou de supervision
En pratique : un vrai gage de sérieux
Un psychopraticien qui s’engage dans une démarche personnelle et supervisée régulièrement est généralement plus :
Éthique Professionnel
Fiable dans sa posture
Les fédérations sérieuses comme la FF2P (Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse) exigent : Thérapie personnelle
Supervision continue
Formation approfondie.
En résumé
Obligation légale ? Non.
Obligation éthique et professionnelle ? Oui, dans les bonnes pratiques.
Si vous consultez un Psychopraticien, demandez s’il est supervisé et s’il a suivi une thérapie personnelle — c’est un critère de fiabilité important !
Pour ma part, j’effectue un suivi personnel thérapeutique depuis plusieurs années en parallèle d’une supervision dédiée à ma pratique professionnelle (par un Médecin et Psychothérapeute ayant de nombreuses années d’expériences).