Lorsque nous commençons à entreprendre quelque chose de nouveau dans notre vie, il n’est vraiment pas simple de le faire directement « pour soi ».
Dans beaucoup de livres de coaching, on y trouve des clefs pour booster notre motivation, les étapes nécessaires à la réalisation et les « erreurs » à éviter. Ce sont de fabuleux outils mais il me semble judicieux de vérifier en parallèle que nous le faisons vraiment pour nous et non pas dans l’attente de reconnaissance d’autres personnes ( personnes en vie ou décédées ).
Il y’a bien souvent l’idée cachée que si nous faisons telle ou telle chose, nous aurons la reconnaissance de telle ou telle personne. Ce qui crée des attentes et cela nous freine considérablement dans un processus d’autonomisation.
Faire les choses pour soi-même est un véritable acte d’amour envers nous. Nous souhaitons nous apporter le meilleur que ce soit en changeant certaines habitudes, en donnant du sens à nos actes, mais aussi en nous lançant dans une nouvelle aventure, dans l’inconnu.
La seule manière d’agir correctement est de se dire : « Je le fais pour qui ? », « Est-ce bon pour moi ? », « Dans quelle direction puis-je aller pour une vie plus alignée ? », « Est-ce que le regard de l’autre est important dans ce processus, ce projet, cette action ? ».
Parfois les illusions sont si tenaces, qu’il est vraiment nécessaire de faire tomber nos croyances avant d’agir correctement.
Petit à petit, nous ne réagissons ni « pour », ni « contre » une autorité extérieure mais nous le faisons pour nous et construisons alors notre autorité intérieure.
Lorsque je mets le doigt sur un de mes actes qui n’est pas pour moi mais pour obtenir la reconnaissance d’untel. Je m’invite automatiquement à transformer cela, à voir ce qui m’inspire peut-être chez cette personne et comment je peux l’intégrer en moi.
Ce chemin est parfois confrontant mais en vaut vraiment la peine.
Et toi, te souviens-tu de ce que tu as éprouvé la dernière fois que tu as fait quelque chose juste pour toi ?
No Comments yet!